Avant le pèlerinage

En route pour le Pèlerinage de Shikoku

Après plusieurs changements de billets d’avion avec lesquels il a fallu composé grâce à Air France, on peut dire que le grand départ approche maintenant à grand pas. Départ le 30 mars au soir pour Tokyo avec une correspondance par Paris.

Départ fin mars pour un pèlerinage de Shikoku en Avril 2023

Après les incertitudes automnales sur la réouverture du Japon, et afin d’éviter un départ à la hâte, j’ai reporté mon pèlerinage au printemps 2023. Le temps de se préparer un peu physiquement, d’acheter la tenue du parfait randonneur/pèlerin (sic). et maintenant le compte à rebours est lancé ! Décollage le jeudi soir 19:00 sur le vol AF7409 de TLS à CDG puis s’ensuivront 13h30 de vol pour arriver le 31 mars au soir à Tokyo. Du coup moi qui comptait enchainer directement par un Shinkansen pour Kyoto, c’est loupé grâce à Air France et ses changements d’horaires… On va dire que telle est l’expérience, cela devait se passer ainsi. Bref, changement de programme et ce sera donc 2 nuits Tokyo pour se remettre du décalage horaire avant d’attaquer le pèlerinage de Shikoku. Puis départ pour Tokushima, le trajet prend quand même 6h depuis Tokyo : Shikansen puis « Mariner », puis train local à Shikoku…

Préparation du départ pour le pèlerinage de Shikoku

Mon mental a peur, j’ai la boule au ventre de partir pour cette grande aventure qu’est pour moi le pèlerinage de Shikoku. Je me suis mis à relire et reparcourir le livre d’Oliver Dunskus The 88 temples of Shikoku et les autres. Je parcours les articles, commentaires et conseils du groupe Facebook sur le pèlerinage cherchant les conseils. Cela a pour effet d’apaiser ce fichu mental et l’excitation se fait alors vive en moi, partir se perdre pour se trouver ! Découvrir une nouvelle contrée du Japon ; Se découvrir.

L’excitation du pèlerinage prend le dessus, il me faut partir ! Et pour cela, il me faut le sac à dos, des vêtements qui sèchent vite, les bonnes chaussures déjà faites, les chaussettes en laine, les pansements, etc etc tout en restant dans un poids raisonnable. Je ne parle toujours pas japonais, Merci google et le Pixel pour le coup et la Sim card japonaise (Merci Japan expérience pour la sim et les JR Pass). Il faut trouver des solutions aux différentes problématiques; Ne pas oublier peut être la batterie supplémentaire malgré son poids comme le conseil Ryan sur son blog Le sac à dos.

Bref, tout ceci est en cours, il manquera forcement quelques chose, et il y en aura en trop. Et bien soit.

Me reviennent alors à l’esprit les paroles de ma mère qui prennent alors tout leur sens pour la première fois : « il y aura des voyages sur un autre continent. Il y a quelque chose d’important là bas à aller chercher spirituellement parlant. » Je sais aujourd’hui ce que je vais trouver avec certitude, je vais me trouver. Merci donc à ma mère et à Marie-Edith, ces phrases ont résonné en moi et m’ont permis aujourd’hui de prendre conscience de ce que j’allais chercher ! Mes questions commencent à trouver réponse avant même d’être parti car elles n’étaient pas les bonnes. Aujourd’hui je sais ce que je vais chercher, et sur les chemins de Shikoku, je vais me trouver, m’éveiller à la lumière en moi, à la part de divinité qu’il y a au fond de mon âme et de mon coeur.

Alain ne voulait pas que je fasse le pèlerinage que pour lui, il voulait que je le fasse pour moi, si cela vibrait en moi. Aujourd’hui, plus que jamais cela est vrai. Je vais faire le pèlerinage de Shikoku avant tout pour moi ! Et après pour lui, en son nom. Je sais que cela permettra aussi de nous retrouver d’une autre manière pour écrire la suite.

Alors peu importe que je ne sois pas prêt physiquement ou encore la difficulté du chemin. De toute façon je ne serai pas seul, Alain et Kūkai seront mes compagnons invisibles me soutenant et me guidant.

Et OUI, il faut que le départ soit le plus tôt possible. Octobre 2022 me parait une excellente date pour partir me trouver. Je suis prêt à partir même si mon mental fait ressortir toutes ses peurs. Après tout, il joue son rôle mais qu’importe, comme me le disait un grand sage il y a peu, « tes peurs ne sont-elles pas là pour te rappeler de les dépasser ? » Peu importe, je veux partir au plus tôt, le reste ne m’appartient pas. J’ai confiance à l’Univers pour faire en sorte que ce qui doit être accompli se fasse au meilleur moment.